L’école des maris

Et son ami Molière aurait ainsi poursuivi le conte : deux frères, Sganarelle et Ariste, sont tous les deux amoureux de leurs protégées, Isabelle et Léonor.

Ariste se plaît à répéter que « L’école du monde instruit mieux que ne fait aucun livre » ; il laisse donc une grande liberté à Léonor, et pense que divertissements, bals et comédies sont propres à former l’esprit des jeunes gens. Ariste et Léonor sont destinés l’un à l’autre.

Isabelle, quant à elle, a été éduquée par Sganarelle dans un strict respect de la tradition féminine : couture, tricot et choses du ménage sont son lot quotidien. Elle vit enfermée, loin des damoiseaux et des muguets ! Sganarelle veut Isabelle. Mais la jeune fille est éprise de Valère, elle se rebiffe. Jusqu’où ira sa rébellion ?