L’entropie, c’est une mesure du désordre, de l’agitation, de l’énergie que l’on dissipe à chaque instant, qu’on se gratte le nez ou qu’on s’énerve au volant d’une voiture, qu’on s’ébahisse devant des écrans à moins que ce ne soit l’écran qui vous regarde : on crée de l’entropie. Karim Duval affirme ici ce style qui a séduit des centaines de milliers de spectateurs et d’internautes, privilégiant le fond ; toujours le fond, mêlé à de petits détails de la vie quotidienne qui rendent le spectacle universel et percutant. Réchauffement climatique, éducation, travail, intelligence artificielle, technologie… Tout y passe, à travers une écriture ciselée et ses atouts fétiches : autodérision, improvisation, une pointe de poésie, et un stand-up toujours ponctué de personnages ; des plus lisses (le consultant n’est jamais bien loin) aux plus fous